Choix du Lieu
La photographie infrarouge noir et blanc est une technique particulière. On est parfois décontenancé par le résultat que l’on croyait bon. Quand votre œil est habitué à composer des images en couleur depuis 40 ans. Vous avez du mal à imaginer ce qui ressortira ou pas en noir et blanc infrarouge. Parfois vous avez l’impression d’avoir l’image du siècle et en fait tout est fade. D’autre c’est d’une banalité affligeante et ça devient magique avec l’infrarouge. Votre vision sépare les couleurs mais le niveau de gris de l’infrarouge peut-être exactement le même et vous induire en erreur. Et vous vous retrouvez avec une image toute blanche. C’est pour cela qu’il faut impérativement avoir des zone froide comme la route, l’eau ou les arbres en hiver.
Ruisseaux
Je me suis donc dit que les innombrables petits ruisseaux de nos Corbières, parfois quasiment secs, seraient un formidable terrain de jeu. Cette cascade à côté de Ripaud ne me donne pas raison. Je vous ai mis la version couleur. Ensuite la version Noir et blanche normale et ensuite la version N&B infrarouge. C’est mieux, mais pas satisfaisant car pas assez démarqué… trop brouillon.
Rivières & Canaux
Pour avoir une image intéressante il faut des coupes franches entre le chaud et le froid. L’idéales est donc de shooter le canal du midi ou n’importe qu’elle rivière. La mer pour sa part n’est pas très intéressante car il n’y a pas beaucoup de végétation en bordure. Et il n’y a guerre que le premier plan d’original.
Panorama du pont de Fabrezan
Ci dessous, la photo prise en infrarouge dans le paysage de cette vidéo. Les sapins ressortent très blancs et le ciel foncé.
L’eau en Infrarouge
Même s’il y a une multitude de cas où l’infrarouge est vraiment spectaculaire, l’eau couplée à la végétation de printemps reste le summum. Je pense que j’irai bientôt faire des tests sur les lacs, vu de mon kayak, là aussi ce devrait être pas mal !
Ce qui est sûr c’est que cette façon de photographier m’enthousiasme au plus haut point 🙂